Audrey-Laure

Auteur : Philippe Geluck.

Comme vous le savez peut-être, du 7 au 13 février je suis partie à Méribel, en Savoie. J'y suis allée avec ma famille et des amis.
Nous y sommes allés principalement pour skier, mais aussi pour nous ressourcer : quand on est en montagne, on respire le grand air, on se sent un peu coupé du monde, on est perdu dans l'immensité blanche... ça vivifie et évacue les pensées négatives... En tout cas, sur moi, ça a cet effet.

J'ai bien profité de cette semaine, malgré le froid glacial... Et pour cause, les températures sont descendues jusqu'à -22° C. en haut de la station ! Autant vous dire qu'on était seulement quelques rares fous à s'être risqués là-haut... A cette température basse s'est succédé le brouillard, puis le vent... Mais ça fait partie de la montagne et de son atmosphère, n'est-ce pas ?

As you probably know, from the 7th to the 13rd February, I went skiing in Méribel (French Alps). I went there with family and friends.
We went there mainly for skiing, but also to recharge our batteries : in the mountainside, the air is pure, we feel alone in the world, lost in the white immensity... It's invigorating, negative thoughts disappear... At least, it has this effect on me.


So, I enjoyed this week, despite of the freezing weather... Temperatures have sometimes reached -22° C. at the top ! I can tell you that we were only few crazy people up there ! Temperatures were low, it was foggy, then windy... But this is part of the mountain atmosphere, don't you think so ?

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Uuuuh ! What a strange creature wandering in the mountain ! I guess science has still many species to discover...Hmmm, sorry, it's just me.

Mon frère Christophe.
My brother Christophe.

Quand j'ai vu ce corbeau perché sur un arbre, je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas le photographier. Je trouvais que ça faisait "milieu hostile". J'ai donc pris mon courage à deux mains (c'est le cas de le dire) et sorti les dîtes-mains de mes gants, ce qui n'est pas si simple quand il fait très froid.

When I saw this black bird, I HAD TO take a picture. I thought it was the representation of a hostile place. So I got rid of my gloves (it's not that easy when it's very cold). And I shot it !

Par chance, le soleil a daigné pointer le bout de son nez le dernier jour (ce qui n'a pas fait baisser la température pour autant, mais au moins on voyait devant-nous). Et j'en ai profité pour faire des photos, enfin !

Heureusement, les "bonnes bouffes" (tartiflette, raclette, pierrade, et tutti quanti) du soir nous ont aidés à nous requinquer ! Sur la photo, je n'ai pas trop bu, je fais juste référence à "la petite bourgeoisie qui boiiiiiiiit du champaaaaaaagne" ! On s'occupe comme on peut, hein.

Salut les petits ours (j'ai envie de vous appeler comme ça aujourd'hui) ! Vous allez bien ?

Je vous abandonne une semaine, je vais prendre le grand air, loin, très loin d'internet. Or, je ne voudrais pas laisser trop longtemps en première page un article écrit sous le coup de la colère, car bien que je l'assume, la colère n'est pas un état permanent chez moi (contrairement à l'état de force permanent d'Obélix, qui lui est tombé dans la potion magique quand il était petit. Mais c'est une autre histoire, je m'égare. Pire que ça même, je raconte n'importe quoi). Bref.

Je vous laisse donc avec cette chanson d'Alanis Morissette. Pas de bêtises pendant mon absence !

Hi my cute little bears (today, I want to call you like that) ! How are you ?


I will leave you for one week. I will go in the great outdoors, far away from the internet. However, I didn't want that an article written in a fit of anger remains too much time on the first page, even if I still think every word I wrote. Indeed, anger isn't a permanent state of my personality (contrary to Obélix who fell into a magic potion and who has now a permanent superhuman strenght. But I'm losing myself, this is another story...). Anyway.

So, I leave you with that song from Alanis Morissette. Be wise while I'm away !

Vous connaissez peut-être Facebook.
Sur Facebook, n'importe qui peut créer un groupe, auquel les utilisateurs peuvent adhérer. Bref, ce n'est pas le sujet.

Le sujet, c'est que sur Facebook, les groupes "anti-roux" pullulent.


En voici quelques intitulés :
"Contre les roux" ; "J'ai peur que mon enfant soit roux" ; "J'ai un ami qui est roux, pourtant je l'aime bien" ; "Brigade anti-roux" ; "Dieu merci je ne suis pas roux" ; "Ligue anti-roux" ; "Je hais les roux" ; "Les roux au bûcher" ; "Comité contre les roux".
Etc...

Bref, non seulement ces groupes sont nombreux, mais en plus, il contiennent bon nombre d'adhérents ! Certains disent que c'est de l'ironie, du second degré, de l'humour. Qu'en réalité, ils n'ont rien contre les roux, et patati, et patata. Ils ont parfois classé leur groupe dans la catégorie "juste pour rire". Ah, ha, ha. Je me gausse.

Alors, sous prétexte que c'est de l'humour, on peut tout dire ? Moi, ces groupes me choquent. Et je trouve même que c'est du racisme.
On se croirait de retour au Moyen Âge et à sa chasse aux sorcières... Non mais dans quel monde on vit ? Vous êtes sûrs qu'on est au 21ème siècle ? Sur internet, je vois tellement souvent des gens haineux sans raison... ça me fait peur parfois... Et ça me dépasse. D'ailleurs si j'écris cet article, c'est que je suis énervée, car l'un de mes "contacts Facebook" a adhéré à un groupe de ce genre. Autant vous dire qu'il a fait une chute libre dans mon estime.

Et non, je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que l'on peut rire de tout. Les blagues sur les juifs et les fours crématoires ne me font pas rire, au même titre que tout plein d'autres plaisanteries d'un goût douteux. Car oui, l'humour permet de relativiser. Mais, justement, je pense qu'il y a des choses que l'on ne devrait pas relativiser.